Sexualité, vers une disparition du désir

Selon les spécialistes, d’ici 2030, plus personne ne ferait l’amour. Si dans les années 90 les couples faisaient l’amour en moyenne cinq fois par mois, aujourd’hui, les statistiques en baissé à trois. La raison est simple, les gens sont trop chargés et trop occupés à leurs tâches quotidiennes qu’ils oublieraient pratiquement de se donner du plaisir. Selon les sexologues, le plaisir sexuel est un plaisir volatil. Pour qu’il puisse durer, il faut savoir en prendre soin. Seulement, l’évolution sociale ne permet plus de s’adonner à des pratiques sexuelles régulières, si bien que d’ici quelques années, tout le monde oublierait ce que c’est que de faire l’amour.

Le désir est personnel

Avant d’être à deux, le désir et le plaisir sont avant tout personnels. Une personne qui ne rencontre des difficultés dans sa vie quotidienne aura du mal à trouver du plaisir auprès de sa partenaire lors de l’acte. Le mental impacte beaucoup sur le désir. Tant que la tête ne veut pas, le corps ne suit pas. Certaines personnes témoignent du fait qu’étant particulièrement occupés et dérangés par leur emploi, ils n’arrivent pas à avoir une vie sexuelle stable et épanouie. Soit, ils n’arrêtent pas de changer de partenaires et entament des relations sans lendemains, soit, ils n’ont pas du tout de relation. Une personne qui souffre de baisse de libido doit avant tout examiner sa vie. Ne pas réussir à trouver du plaisir en faisant l’amour n’est pas forcément un problème physique.

Se retrouver avec soi et guérir sa « déprogrammation »

Avant de s’adonner à toutes sortes de traitement, il est avant tout nécessaire de comprendre pourquoi on a une baisse de libido. Si certaines personnes n’ont simplement plus de désir parce qu’ils sont trop occupés, d’autres détestent tout simplement le sexe. La majorité de ces personnes sont des victimes d’abus sexuels. Evoquer cette pratique ne ferait que faire surgir en eux un sentiment de dégoût et de peur.

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